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Abdel était berbère

 

Tel est pris qui croyait prendre.
On a mieux fait de se pendre
Que d’écouter les belles paroles
De qui nous chantent barcarolle.

Qui peut aimer d’amour
N’écoutera pas Zemmour.
Son discours n’est pas de miel
Il est plutôt de fiel…

 

Abdel était berbère.
Il en était très fier.
Par les arabes chassé,
Il s’était installé

Dans les Alpes du sud
Au climat un peu rude
Près des traîne-patins,
Ceux qu’on nomme « crétins ».

Abdel s’y installa
Il n’était pas fainéant
Au bout de quelque temps
Il eut une villa.

Des villageois jaloux
Lui dirent « Rentre chez toi »
Et trainé dans la boue,
Il rentra sous son toit.

« Rentre chez toi, on dit ! »
« Mais c’est chez moi, j’y suis ! »
« Ne reste pas ici !
Va dans ta Barbarie ! »

« Tu viens manger le pain des Français »
« Tu viens manger le pain des Français »
Abdel reconnut le discours
De ce salaud de Zemmour.

De se battre, il n’avait nul envie.
Il partit et s’installa
Dans un joli pays
Que l’on appelle Theza.

Là-bas les villageois
L’accueillirent avec joie
Ils lui ouvrirent les bras
Alors il y resta.

Et les crétins, alors ?
Que croyez-vous qu’il arriva ?
Confessèrent-ils leur tort ?
Oh non ! A Dieu va !

Ces connards de bas-Alpins,
N’eurent plus jamais de pain !
Car loin de voler le pain des Français,
Abdel le fabriquait.

Il était boulanger !

 

D’après Fernand Raynaud
https://www.youtube.com/watch?v=2CVo3fZr4-o